The end ?
Je signe la fin de ce blog qui a finalement retracé ma première année à Paris et les affres du quotidien. Ma deuxième année va certainement être plus chargée, c'est pourquoi j'ai décidé de consacrer mon temps blogistique à un nouveau blog (encore ?! me direz-vous) beaucoup moins personnel afin de pouvoir continuer à faire des reportages et écrire des articles. Mais je ne vous en dit pas plus. Vous serez informés en temps voulus !
En attendant, merci d'avoir suivi assidument (...ou pas) CarnetdAbord et peace à vous.
La vie à Agri
Assise devant le très accessible MAC de ma collègue, je me met à réfléchir à mon rapport de stage. Déjà deux semaines que j'occupe le poste de stagiaire à Agri79, déjà la moitié de fait. On dit que le temps passe vite...
Je n'ai pas eu de mal à m'intégrer dans la petite rédaction. Une petite équipe simple, décontracté et féminine qui m'a tout de suite adoptée. J'ai dû leur paraître motivée avec toutes mes questions. Mais depuis combien de temps j'attendais de mettre les pieds dans un journal ?!
Je sens les commentaires de mes lecteurs moqueurs. Certes Agri n'est pas un grand journal... c'est d'ailleurs un petit hebdomadaire, diffusé uniquement sur abonnement et qui ne sort pas des frontières du département. Mais l'avantage c'est que les rédactrices ont eu du temps à m'accorder. Du temps pour répondre à mes questions, pour relire mes premières brèves, pour papoter en buvant le café...
Dès la deuxième semaine au journal, je suis partie en reportage toute seule. Mon premier interview -je m'en souviendrai- : un éleveur de baudets du Poitou. 13h, je récupère les clés de la Clio de fonction blanche, attrape un appareil photo et mon carnet de note et démarre en trombe. Une heure et demie de route plus tard, j'arrive en avance. J'attend un peu à quelques pas de l'élevage, puis je me lance, mais je me trompe d'endroit puis je trouve l'endroit mais je suis encore en avance... Pas de panique, Flora... L'éleveur arrive quelques minutes plus tard et je rentre enfin dans la peau d'un reporter, j'oublie mon appréhension. Le dialogue est alors facile, surtout qu'il s'agit de parler d'équidés. A ma grande joie, il me propose ensuite d'aller voir les baudets. On se retrouve au beau milieu d'un troupeau d'annesses curieuses qui jouent, nous reniflent, mordillent le sac de mon appareil photo... Je suis complètement charmée par ces animaux à loques !
Ce premier reportage m'a mis en confiance pour les suivants. J'ai ensuite rencontré un mécanicien qui fait du cross avec sa moissonneuse batteuse et un apiculteur qui pratique la transhumance avec ses ruches.
Ecrire les articles ne fut pas non plus une mince affaire. Mais j'ai vite progressé, aidée des précieux conseils de Christelle : une phrase une idée, imager au maximum, percuter, soigner l'attaque et la chute, se creuser la tête pour trouver un titre pas banal... Peu à peu j'ai retrouvé le plaisir de l'écriture.
Encore six jours et trois articles, je dois profiter au maximum de ce qu'on me donne, de ce que j'apprend. Une chose est sûre, c'est que ce stage confirme à fond ma volonté de devenir journaliste !
Juin
Bilan d'une année
Ca y est, nous voila déjà à la fin de cette première année parisienne. J'ai terminé mes exams et je vais maintenant naviguer dans divers océans, je tacherai tout de même de raconter mes nouvelles aventures ici (journalisme, Angleterre). Pour l'heure, petit bilan :
Il faut d'abord dire que la vie avec le Poupou (et les chats) est vraiment une vie super, un mélange de rigolades, de longues discussions, de tablées de copains et j'en passe. Le meilleur de la collocation. Avec tout de même des épisodes de grands désespoirs notamment avec Ptit Noir qui nous a détruit quelques dizaines d'objets, qui a joué une centaine de fois avec la poubelle malgré l'interdiction formelle d'y mettre le nez, qui a embêté les gens qui ont eu le malheur de dormir chez nous et qui est tombé une fois du premier étage.
Une année où j'ai aimé travailler. Une passion découverte pour l'histoire et des gens sympas à tous les cours.
Et Paris. Ville pratique, ville aux milles décovertes urbaines, ville nocturne, active, cosmopolite. Il y a eu des périodes où j'avais l'impression d'étouffer, des périodes de franche liberté parmi tous ces inconnus et j'ai aimé découvrir toujours plus d'endroits amusants. Il y a aussi eu les dures réalités qui font réfléchir, les taudis que l'on aperçois du RER, les mendiants et les fous...
Je regrette de n'avoir pas assez profité (théâtre, musées et choses du même genre). La routine happe très vite. Les week-ends sont courts. Le temps passe à une vitesse...
Des projets pour l'année prochaine.
Pause - café
[Bien qu'ayant la tête dans les cahiers, les yeux à l'intérieur du cerveau, bien que n'ayant plus de dents à force d'en grincer, bien qu'ayant du mal à émerger de ma caverne ne serait-ce que pour aller chercher du pain... je vais me lancer dans un formidable exploit que je vais appeler : pause-café. Cet exploit consistera à publier une photo marrante histoire que vous, mes lecteurs, ne soyez pas blasés de voir encore et toujours le même article pause-exam avec une photo moche de post-it (je m'en suis débarrassée ! Encore un exploit). Bref, après ce monologue complètement inutile, je vous présente la première photo de la pause-café]
Pause café n°4
The last one ! (Oui parce que bon c'est bientôt fini, je vais arrêter à faire ma flemasse sérieuse et écrire des articles mieux)
GIEDRE !! (merci Champii pour cette découverte :P)
Pause café n°3
Une belle photo de famille !! (d'autres tout aussi belles sur AwkwardFamilyPhoto !)
Pause café n°2
(en attendant de partir pour mon partiel d'histoire moderne avec mes amis Robespierre et Marat)
Et en bonus...
Pause café n°1
Tragique suicide... Cependant, l'individu a survécu...
Et en exclusivité, le lien du jour : La Vachère d'à côté, blog d'une vachère qui raconte sa vie de vachère.
Ha, et encore un bonus : mon petit frère est ACCEPTE A SUPINFOCOM, the école d'effets spéciaux
Un peu de douceur dans ce monde de brut !
Non, non je ne parle pas du mariage princier et des étranges chapeaux qu'on a pu observer outre-Manche , mais bien sûr des FRAISES qui supplantent les ABBASIDES !
Cette semaine nous avons accueilli chez nous des invités de marque, à savoir Mumu et Elise appelées aussi Tata et Cousine de Poupou. Elles nous ont entraîné vers des coins de Paris que nous voulions voir depuis longtemps, comme Montmartre. Pour y monter, il faut emprunter le funiculaire ou les hauts escaliers, car c'est bien sur une butte que se trouve la basilique du Sacré Coeur. Un butte qui est un lieu de culte probablement depuis les Gaulois. Je croyais la basilique moins récente, mais c'est à partir de 1875 qu'elle fut construite. Le projet de ce lieu de culte résulte du siège de Paris, après la défaite de Napoléon III à Sedan : le Clergé vit en cette période difficile un châtiment divin, et invita les Parisiens à manifester leur foi. Des riches bourgeois proposèrent la construction d'un lieu de culte, l'architecte Paul Abadie remporta le concours de la construction. Elle dura jusqu'en 1919.
Style romano-byzantin Grande mosaïque
Voila pour la minute historique et architecturale ! Par la suite, descente de la butte via la place du Tertre et tous ses artistes, et tous ses touristes.
Sinon, dans les nouveautés, nous avons adopté : un furet !
400 km plus loin...
Pavillon-sous-Bois
Aujourd'hui, deuxième jour de vacances et deuxième jour de soleil estival en Ile de France. Un après-midi passé chez le frère de Rémy, chaleur et barbecue, les pieds nus.
Comme je n'ai pas très envie de vous décrire Pavillon ou Livry-Gargan, je vais plutôt profiter de ce message pour vous montrer un animal (QUOI? Encore ? Mais Flora tu vis à Paris il va falloir te faire à l'idée que le sujet de ton blog, c'est pas les animaux !!), je vous disais un animal : FOSCO !
Voila Fosco, c'est une grosse patte de Cane Corso tout simplement magnifique. Le cane corso est un race originaire d'Italie, utilisé comme chasseur et gardien de troupeaux. Son ancêtre serait un molosse utilisé dans les légions romaines (observation de bas-reliefs et de peintures de la période étrusque et romaine). On voit apparaître le terme de "cane corso" à partir du XVe siècle, dans des textes, dont des poèmes. Voici comment le décrit Erasno di Valvason (1523-1593) dans son poème "La Chasse" :
"Qu'il soit droit et rapide comme le lévrier, mais plus fort et gaillard; qu'il soit gros, mais pas lourd au ralenti car trop gras; qu'il soit fortement charpenté et très nerveux; et qu'il soit facilement irritable, hautain et superbe"
La race a été conservée principalement dans la région des Pouilles en Italie (le talon de la botte) puis a failli disparaître dans la seconde moitié du XXe. Heureusement quelques passionnés créèrent une association de sauvegarde de la race, dont le standard fut publié par la Fédération Cynologique Internationale en 1996.
Fosco il est trop marrant. Quand on fait un bruit bizarre, il tourne sa tête à droite
ou à gauche, un peu comme dans les dessins animés.